Dernière mise à jour de cette page : 26-Oct-2014 18:31

 

De 1900 à 1950

 

15 août 1900

Fête communale ; le programme annonce : "Retraite aux flambeaux, festival de gymnastique et d'instruction militaire, bal à grand orchestre, jeux divers pour les jeunes gens.

 

19 septembre 1900

Parait un décret d'utilité publique du prolongement jusqu'à Noisy-le-Grand de l'embranchement de Nogent-sur-Marne à Bry-sur-Marne de la ligne du tramway reliant Vincennes à Ville Evrard. La concession est attribuée à la Compagnie des Chemins de Fer Nogentais.

 

 

Les bords de Marne de Lagny à Charenton

par Michel Riousset

 

À la Rive Charmante le "Tourbillon 1900" perpétue la tradition des guinguettes. L'origine du mot guinguette reste très controversée ; il semblerait toutefois que ce nom provienne à la fois de l'ancien français "guinguet" étroit, et de "guinguer" sauter. Une maison guinguette était donc à l'origine une construction étroite où l'on pouvait s'amuser et danser. Mais une autre version nous rappelle qu'au XVIème siècle un vin guinguet était un vin aigrelet que l'on appelait aussi reginguet, vin local et que l'on consommait dans les guinguettes (la Charmante Fleurie, le Tourbillon...).

Les guinguettes (La Pergola, le Chat Pêcheur, Le Tourbillon, Mimi la Sardine, au Chat qui Pêche, au Brochet Récalcitrant, Au Plongeon...).

 

7 octobre 1900

Création d'une ligne de tramway : accord de la municipalité.

 

25 décembre 1900

Le conseil municipal organise la première fête communale de Noël sur proposition de son maire Monsieur Souchet ; distribution de vêtements le matin, la fête autour de l'arbre de Noël l'après-midi.

 

1901

La congrégation de Sainte-Anne-de-Feugerolles (dépendant de l'œuvre d'Ormesson) acquiert l'hôtel de Beauvais, ex-propriété de Monsieur RUFFIN ; la congrégation gère les sites d'Ormesson et de Villiers.

La première cabine publique téléphonique voit le jour au bureau de poste.

 

11 août 1901

Un tramway à traction mécanique relie Bry à la commune de Noisy-le-Grand, les prix sont fixés à 25 centimes en 1ère classe et 15 centimes en seconde ; la durée du trajet est de 9 minutes ; il y a 2 départs à l'heure à partir de 6 h 04 du matin jusqu'à 10 h 34 du soir.

 

18 août 1901

Inauguration de la ligne de tramways à accumulateurs de Bry-sur-Marne à Noisy-le-Grand. C'est au terminus provisoire de la rue du Brayer, aux limites de la ville, que la cérémonie aura lieu en présence de 300 invités, mais sans le tramway.

On recense 1 797 habitants à Noisy-le-Grand.

 

11 novembre 1901

Arrêté ministériel relatif à la traction électrique sur le tramway de Bry-sur-Marne à Noisy-le-Grand. Noisy-le-Grand se transforme rapidement en petite station touristique pour les Parisiens.

 

1902

L'abbé Contant, alors curé de Noisy-le-Grand, entreprend la restauration de la tour du clocher de l'église.

Ouverture des bureaux de poste 7 jours sur 7, le sous-secrétaire d'état aux Postes et Télégraphes décida de leur fermeture l'après-midi des dimanches et jours fériés.

 

1903

Suppression de la réserve de pêche entre Neuilly et Noisy-le-Grand.

 

1904

L'hôtel de Beauvais, transformé grâce aux subsides du comte d'Ormesson en hôpital, accueille les enfants malades des poumons.

Le tramway arrive au château Périac, le trajet jusqu'au château de Vincennes dure 1 heure et quart.

 

11 juin 1904

Les tramways électriques entrent en service jusqu'au terminus mairie.

 

20 mai 1905

Annonce : Vente au Palais, à Paris à 2 heures, 6 lots : dont le 1er est le Château de Villeflix, sis à Noisy-le-Grand (S-et-O), Grande rue, n° 79 - contenance : 7 hectares, 80 ares environ - mise à prix : 100 000 francs.

 

Les Œuvres de l'enfance

Docteurs Triboulet et Delobel - Octave Doin éditeur - 1906

 

Œuvre des enfants tuberculeux - desservie par les sœurs hospitalières de Sainte-Anne

35, rue de Miromesnil

But : soigner gratuitement au dispensaire, à l'hôpital.

Traitement : à l'hôpital de Noisy- le-Grand, petites filles de 3 à 10 ans.

 

1906

On recense 2 112 habitants à Noisy-le-Grand.

La municipalité décide d'installer en bord de Marne un poste de sauvetage.

 

13 juillet 1906

La loi sur le repos hebdomadaire obligatoire est votée :

Art. 1er - Il est interdit d'occuper plus de 6 jours par semaine un même employé ou ouvrier dans un établissement industriel ou commercial ou dans ses dépendances, de quelque nature qu'il soit, public ou privé, laïque ou religieux, même s'il a un caractère d'enseignement professionnel ou de bienfaisance. Le repos hebdomadaire devra avoir une durée minima de 24 heures consécutives.

Art. 2ème - Le repos hebdomadaire doit être donné le dimanche.

 

1er mai 1907

Les manifestants portaient un brin de muguet (fleur traditionnelle d'Île de France).

 

1908

La baignade dans la Marne est règlementée. "Elle n'est autorisée qu'à un seul endroit situé devant le restaurant "Le Tourbillon", lieu nommé "La Baignade".

Inauguration de la nouvelle école du centre, place Gallieni.

 

1909

Annonce de la Revue Illustrée : le château de Villeflix est remis en vente - enchères publiques le mai 1909 - mise à prix 100 000 francs, avec un terrain de 78 000 m2.

 

 

Le Petit Parisien

27 janvier 1910

Inondations, à Gournay l'eau atteignit 2,00 mètres dans les maisons, à Neuilly-Plaisance, la Marne a complètement envahi une partie de la ville : l'église qui se trouve à environ 500 mètres de la rivière est entièrement inondée.

 

Affiche de Mich : "Faites votre nid à Noisy-le-Grand"

(Bibliothèque Forney).

1911

"Lotissement du parc des Tilleuls - rue Pasteur - rue du Brayer"

On recense 2 211 habitants à Noisy-le-Grand.

 

1913

Des rectifications de limite de territoire ont lieu avec la commune d'Émerainville.

 

Le Petit Parisien

17 avril 1913

Un ballon Zodiac désemparé tombe de 150 mètres de hauteur. Trois officiers, un sergent et le pilote civil Jacques Aumont-Thiéville sont tués aux Richardets ; les secours arrivèrent 4 heures après la chute du ballon. Les victimes furent transportées au café Coffin à Villiers.

 

1914

L'hôtel de Beauvais est revendu suite à la faillite financière de la congrégation Ste-Anne, gérante du sanatorium.

La congrégation des sœurs missionnaires italiennes Françoise Cabrini acquiert l'hôtel de Beauvais dans les années 20 à usage d'orphelinat pour filles lors d'une vente aux enchères publiques.

 

Avril 1914

Le ministre de l'industrie, du commerce, des postes et télégraphe, Monsieur R. Perret annonce la prise en charge des coûts liés aux bureaux télégraphiques.

 

Samedi 1er août 1914

L'ordre de mobilisation générale est lancé à travers toute la France ; à 4 heures de l'après-midi le tocsin sonne partout ; l'affiche s'accompagne d'une déclaration du gouvernement qui se veut rassurante : "La mobilisation n'est pas la guerre".

 

4 septembre 1914

Le général Gallieni, gouverneur militaire de Paris. Il aura l'idée d'une manœuvre entièrement nouvelle pour l'époque : le transport de 10 000 soldats à l'aide de taxis réquisitionnés. Ce renfort de combattants contribuera à la victoire de la Marne.

 

17 octobre 1914

Installation d'un hôpital militaire auxiliaire n°87 installé provisoirement dans le stade de la Sté d'enseignement moderne à Bry par la Société de Secours aux blessés militaires (comité de Nogent - Le Perreux - Bry - Neuilly et Noisy-le-Grand).

 

 

Culture mécanique

par Maximilien Ringelmann - Librairie Agricole de la Maison Rustique - Paris - 1921

 

École de Noisy-le-Grand sise à la ferme de la Grenouillère. (Il s'agit en fait de la Ferme des Huttereaux dont il reste encore en 2014 quelques bâtiments place Gallieni, et dont le dernier exploitant se nommait Marelli).

Le décret du 30 janvier 1917 créait une école spéciale de mécaniciens-conducteurs de machines agricoles, dite fondation Gomel-Pujos, à Noisy-le-Grand (Seine-et-Oise).

Nous avons le regret d'apprendre que, parce que les engagements pris n'ont pas été tenus, l'école à été supprimée.

(Voir la rubrique "Cartes Postales".)

 

1er mars 1917

Institution en France des premières cartes de rationnement ; on commence par le sucre.

 

17 septembre 1917

Des ballonnets atmosphériques véhiculant de la propagande allemande via la Gazette des Ardennes furent ramassés en nombre et remis aux autorités.

 

 

Paris bombardé par Zeppelins Gothas et Berthas

par Maurice Thiéry - éditions E de Boccard - Paris 1921.

 

29 janvier 1918

Un pirate descendu ; un avion allemand, un D.F.W., se posa à Vaires où l'équipage fut capturé.

 

11 novembre 1918

A 11 heures du matin annonce de l'armistice.

 

Février 1919

Projet d'un monument aux morts destiné à perpétuer la mémoire de 73 Noiséens morts pour la France. Travaux adjugés à Messieurs Gosset - Bertrand et Cie, sculpteurs parisiens, pour un montant de 25 500 francs.

 

Octobre 1919

Vote de la loi des 8 heures (si la loi rend obligatoire la journée de 8 heures, la durée hebdomadaire du travail excède 45 heures).

 

1920

Noisy-le-Grand s'agrandit, de multiples lotissements sont proposés à la vente. (Monsieur Bernheim lotisseur de la Rive Charmante, du parc Périac ainsi que sur Gournay).

 

Janvier 1920

La Marne est en crue.

 

1921

Création de la Sté des Transports en Commun de la Région Parisienne. Toutes les lignes en exploitation reçurent une numérotation unique (pour la ligne porte de Vincennes-Noisy-le-Grand : numéro 120). À nouvelle société, nouveau matériel.

On recense 2 584 habitants à Noisy-le-Grand.

 

11 septembre 1921

Inauguration du monument aux morts, un seul corps y est alors inhumé. Son ossuaire est destiné à recevoir 21 dépouilles.

 

1922

Constantin Balmont s'installe à Noisy-le-Grand au 5, rue Gambetta. Bernard Naudin emménage lui au 31, rue du Brayer ; cette demeure est rebaptisée "l'Ambassade du Berry" ; il y installe son atelier d'illustrateur.

 

1923

À la STCRP, l'autobus le Schneider H6 vient compléter les équipements existants.

 

1924

Inondations de la Marne.

 

1925

Le conseil municipal fait ainsi part des "réclamations des Noiséens ayant rapport au nombre croissant d'hommes et de femmes qui, chaque dimanche, envahissent les rives de la Marne, ils sont nus, la plupart n'ayant qu'un simple caleçon de bains".

 

26 juillet 1926

Acte de vente de la propriété Périac de Mme Bobier, veuve de Maurice Périac, à la commune de Noisy-le-Grand (domaine de la Roche du Parc, comprenant : château, dépendances, terrains).

 

1926

On recense 4 286 habitants à Noisy-le-Grand.

Une des premières usines Noiséennes s'installe à l'angle du boulevard du Maréchal Foch et de la rue de la Prévoyance (ex rue de l'Épargne) ; les ballons et jouets LICK - PARAMOUNT qui emploie 70 Noiséens, soit près de la moitié de l'effectif total.

Traversée de la Marne à Neuilly : construction du viaduc, celui-ci sera achevé en 1928.

La première école mixte ouvre aux Richardets.

Les habitants du haut de la rue du Docteur Sureau se retrouvent les pieds dans l'eau de la "Mare Dimanche". Ses eaux furent collectées par des galeries voûtées et acheminées vers les demeures seigneuriales, sans entretien elles se désagrègent et empêchent le bon écoulement des eaux pluviales.

Une classe unique est ouverte à l'école des Richardets.

 

20 octobre 1926

A la demande des riverains, le conseil municipal prend un arrêté de règlementation des bains de rivière.

 

27 juin 1927

Suite à la fermeture de l'atelier de Paris où Bernard Naudin enseignait, une cinquantaine d'élèves se réunissent à Noisy-le-Grand.

Le terrain entourant la mairie est vendu par lots, un lot Est est réservé au bureau de poste rue G. Laigneau. Création de voies nouvelles : avenue des Charmes, rue du parc Périac, rue du Potager, rue de la Pelouse, rue de la Terrasse, rue de l'Escalier, rue des Sources, rue du Miroir d'Eau, rue des Sports ; des voies non carrossables destinées à la promenade : avenue des Charmes (entre la rue de la Pelouse et la rue des Sports).

 

31 juillet 1927

Inauguration de la nouvelle mairie ; parmi le programme des fêtes un lâcher de jouets en caoutchouc depuis un aérostat par la fabrique Noiséenne de jouets LICK et PARAMOUNT, sise au quartier de la Varenne, à l'angle du boulevard Foch et de la rue Léo Lagrange (ex rue de l'Épargne) en présence d'Edouard Herriot, ministre de l'instruction civique.

 

1928

Le pont-rail (viaduc ferroviaire) qui fait partie de la grande ceinture de Paris est achevé, reliant Neuilly à Noisy-le-Grand en traversant la Marne.

 

21 avril 1929

Pose de la première pierre de la gare de Bry-sur-Marne/Noisy-le-Grand en présence de Pierre Laval, préfet de la Seine.

Sur les autobus de la STCRP, les pneumatiques remplacent les roues à bandages inconfortables.

 

1930

Lucienne Majesté : "L'entrée du cinéma se faisait par le porche. Au début des années 30, mes parents ont acheté le café du cinéma dont une dépendance avait été transformée en cinéma : le Bijou était né.

L'usine Lick et Cie emploie 182 Noiséens.

Création de la salle des fêtes à l'emplacement de l'ancien préau de l'école du centre.

 

1931

Les travaux sont entrepris sur la mairie pour la création d'un "clocheton républicain".

On recense 6 407 habitants à Noisy-le-Grand.

 

1er novembre 1931

Monument aux morts de la guerre de 14-18 devant l'église : inhumation de 19 soldats.

La municipalité acquiert un terrain à l'angle des rues G. Laigneau et Lucien Sampaix (anciennement rue du Potager) suite à la déclaration d'utilité publique de la création d'un établissement de bains-douches.

 

1932 - 1935

Construction des bains-douches, un édifice Art Nouveau représentatif de l'architecture civile.

 

1932

Démarrage des travaux de construction du boulevard Souchet.

 

 

Archives de la Radio Télévision Suisse du 25 septembre 1967

Journaliste Marie-Madeleine BRUMAGNE

Michel SIMON (1895 - 1975)

 

Il a commencé à acquérir en 1933, au carrefour de Malnoue, un ensemble maisons et terrains qui finiront par couvrir quelque 9 000 m2, où il logera ses collections et ses animaux : chats, chiens, mainate, guenon "Zaza". Après un an de recherche il s'installe à Noisy-le-Grand. Il avait plaisir à se reposer sur un banc de pierre où Georges Courteline, le peintre Poilpot et Alphonse Allais l'avaient précédé, en face de l'atelier du sculpteur Chéret.

La propriété, plantée par la nature, n'était pas entretenue ; son orangerie vitrée portera les stigmates des vibrations générées par les bombardements de la guerre de 40. Il fit construire en 1939 un abri souterrain de 3,50 m constitué de terre, de bois et de béton avec 2 entrées qui fut la risée alors du voisinage. Sa satisfaction en 1944 était d'accueillir dans cet abri son voisinage qui venait s'abriter des bombardements alors qu'il dormait dans son lit.

Des 3 maisons, il n'en habitera qu'une, celle située au numéro 24 de la route de Malnoue.

"Avec ma gueule, il n'y a que les putes qui veulent de moi (ce sont de braves filles) et les bêtes qui m'aiment ; ma guenon, elle me trouve beau. Elle a raison parce qu'avant de trouver un singe aussi beau que moi ! Et puis, il vaut mieux avoir une sale gueule que pas du tout..."

 

 

"Le Gaz et l'Électricité"

70ème année - numéro 2

Avril 1934

Page 18 - Noisy-le-Grand (Seine-et-Oise) Usine de Chelles (Seine-et-Marne)

A compter du 1er avril, le prix de vente du mètre cube de gaz est porté à 1 fr 15.

 

14 mai 1934

Mise en service de l'autobus de la ligne 120 Château de Vincennes / Mairie de Noisy-le-Grand en remplacement du tramway.

 

1935

La société Lick dépose un projet d'agrandissement de son usine ; le conseil municipal donne un avis défavorable ; le préfet donne finalement son accord au mois de juillet 1935.

Construction du groupe scolaire de la Varenne.

 

22 juin 1935

Ouverture 3 jours par semaine de l'établissement municipal de bains-douches.

 

1936

On recense 7 050 habitants à Noisy-le-Grand.

Instauration de la semaine de 40 heures et des congés payés ; Noisy-le-Grand devient un lieu de tourisme familial et populaire pour les Parisiens.

Installation d'un orphelinat géré par les sœurs italiennes au sein de l'hôtel de Beauvais.

 

1er mai 1936

Les manifestants vendent des bouquets de muguet cravatés de ruban rouge.

 

8 juin 1936

Les accords de Matignon garantissent aux ouvriers la semaine de 40 heures et 15 jours de congés payés. Cette avancée sociale sans précédent est saluée par des refrains joyeux, des valses musettes...

L'association Championnet est propriétaire du domaine du Gai-Logis (ex-château Vian).

 

21 septembre 1936

Les habitants des 9 lotissements des Richardets obtiennent le prolongement de la ligne d'autobus n°120.

 

1937

Ouverture sur la Marne de la plage de Neuilly-sur-Marne.

Autobus à essence construits sur des châssis de tanks.

Le clos Saint-Vincent est racheté à des religieux par la famille Delaurier.

 

1938

Des rectifications de territoire communal ont lieu avec la commune de Bry.

 

1939

Monsieur et Mme Louis Cahen d'Anvers offrent à l'aéro-club de France une parcelle de terrain aux Richardets pour l'érection d'un monument à la catastrophe du 17 avril 1913, monument dit "du Ballon".

Construction du monument rue du Ballon.

 

2 septembre 1939

Le samedi 2 septembre 1939 la fatale nouvelle éclate "La mobilisation est décrétée en France".

 

4 octobre 1939

Un décret de la Présidence de la République destitue maires et conseils municipaux communistes.

 

1940

Constantin Balmont (poète et voyageur) s'installe au 105 rue Rouget de l'Isle et meurt dans la solitude le 23 décembre 1942. Il repose au cimetière ancien de Noisy-le-Grand.

 

14 juin 1940

Le pont des 2 communes à Neuilly est détruit, bombardé par les militaires français ; la traversée sera dès lors assurée par des passeurs avec risques.

 

20 juin 1940

Arrivée des troupes allemandes à Noisy-le-Grand.

 

22 juin 1940

Signature de l'armistice.

 

 

La Voix de l'Est

(organe des sections du P.C.F. de Gagny, Neuilly-sur-Marne et Noisy-le-Grand)

 

Numéro 4 de Février 1941

"Il y a des travaux à faire. Le lotissement Paris-Est qui dans les bois de Gaumont, se trouve entouré par les eaux des irrigations venant du bois Saint-Martin, a été lors du dégel complètement envahi par les eaux. Les jardins, les caves, les rues étaient inondées. Chaque fois qu'il fait gros temps et que la pluie tombe en assez forte quantité, c'est l'inondation assurée. Notre lotissement est à la charge de la commune.

Alors qu'attend celle-ci pour trouver un moyen de pallier ce désagréable inconvénient ?"

 

11 octobre 1941

Le gouvernement de Vichy adopte la loi ordonnant l'enlèvement et la fonte des statues et monuments publics en bronze.

La distribution du courrier par les P.T.T est supprimée le dimanche.

Aménagement d'abris anti-aériens (tranchées-abris bétonnées destinées à accueillir la population en cas d'alerte) ; les bombardements de janvier 1942 à août 1944 : on dénombre plus de 400 alertes.

 

 

La "Source K"

Un épisode de la résistance dans un service de télécommunication des P.T.T.

 

Le réseau KELLER provoque un dérangement sur le câble téléphonique à longue distance entre Paris et Metz, pour mettre en place une dérivation qui aboutit dans une villa à Noisy-le-Grand, au n°89 Grande Rue, actuels 1 et 3 route de Gournay (aujourd'hui place du 8 Mai 1945) pour écouter les communications de Paris vers l'Allemagne. Mais il y a des Noiséens qui parlent beaucoup, alors il fut décidé de couper la dérivation, après cinq mois d'une exploitation parfaite.

 

Juin 1942

Le pont de fer routier sur la Marne est relevé et remis en service.

 

4 septembre 1942

Un service national obligatoire du travail est institué et oblige des Noiséens de 18 à 50 ans à partir travailler en Allemagne jusqu'en 1943.

 

15 septembre 1942

Après 5 mois d'écoutes le réseau Keller décide d'abandonner cette opération qui faisait jaser alentour.

 

23 décembre 1942

Constantin Balmont décède au 5 rue Gambetta, il repose au vieux cimetière de Noisy-le-Grand.

 

15 février 1943

Création du S.T.O. pour tous les jeunes entre 20 et 23 ans.

 

11 mars 1943

Viaduc, un train déraille suite à des explosions sur les voies ferrées.

 

20 février 1944

Le conseil municipal adopte le blason de la ville de Noisy-le-Grand conçu par Robert Louis, dessinateur symboliste.

 

Mars à juin 1944

La gare de triage Chelles-Vaires est une cible pour l'aviation alliée, plus de 310 bombes de cent à cinq cents kilos y seront larguées.

Les vitraux de l'église Saint-Sulpice furent de nouveau endommagés.

 

5 juin 1944

Messages personnels diffusés par la B.B.C. et destinés à la résistance locale : "Germaine pirouette" annonce le débarquement. 17 Noiséens constituaient les effectifs de la 1ère compagnie ANY du Raincy.

La passerelle provisoire sur la Marne à Neuilly fut détruite et remplacée par un nouveau pont provisoire.

 

18 août 1944

Le colonel Rol-Tanguy, commandant des F.F.I., ordonna la mobilisation générale ; dans ce climat insurrectionnel les troupes allemandes évacuèrent la région parisienne.

Le viaduc sauta le jeudi 24 août vers 17 heures, dynamité par les Allemands.

 

Des Noiséens "Justes parmi les nations" : Antoine et Dorine Carini - Marie et Lucien Noël.

 

25 août 1944

Reddition du général Von Choltitz, commandant des forces allemandes à Paris.

L'écluse du canal de Neuilly est endommagée par les Allemands, ceux-ci ont fait sauter portes et vannes.

 

 

Les volontaires de Neuilly-sur-Marne du groupe Hildevert et le réseau Armand Spiritualist

Jacques Cumont - éditions Amatteis - 1991.

 

Avec Noisy-le-Grand situé sur la rive gauche de la Marne, où toute une population ouvrière possédait maisonnettes et jardinets, tout le long de la rivière, aux rives verdoyantes qui devenait aux beaux jours un espace d'évasion pour les parisiens de Ménilmontant ou de la Bastille. Avant la guerre ceux-ci arrivaient en autobus ou à bicyclette et se transformaient pour 24 ou 48 heures en pêcheurs à la ligne ou baigneurs, dansant et mangeant de la friture dans les guinguettes.

Le lieutenant Henri Schmitt (résidant rue du Clos) était chef d'un groupe d'une quinzaine de personnes à Noisy-le-Grand.

 

26 et 27 août 1944

Des résistants du réseau Hildevert, lors d'une mission de récupération d'armes, sont accrochés par les troupes allemandes près d'Oissery-Forfry Noiséens de 18 à 21 ans l'équipe de Léon Gravent fût décimée ; Henri Schmitt blessé, Henri Bataille capturé P. et Maurice Darras, Raymond Desjardin, André Grelot, Jean et Marcel Harbulot ; Maurice Schneiderlin et Georges Soudet furent fusillés, ils reposent au cimetière ancien de Noisy-le-Grand. Sur un effectif total de 100 personnes 77 arriveront à Oissery, 32 seront tuées ou déportées et disparues.

 

27 août 1944

Au matin, entrée des troupes américaines à Noisy-le-Grand et dans les villes voisines de Neuilly et Chelles. La 2ème D.B venant de Chelles fait son entrée à Noisy-le-Grand.

 

1945

Rachat de la villa "Le Lac" sise au parc de Villeflix par Charles Cathala.

Inondations de la Marne.

 

1946

On recense 6 808 habitants à Noisy-le-Grand.

Pont de Neuilly : un pont métallique provisoire avec un plancher en bois à claire-voie est reconstruit : la circulation des véhicules se fait sur une voie, les piétons utilisant "la coursive latérale".

 

7 mars 1946

Bernard Naudin décède à Noisy-le-Grand et repose au cimetière ancien.

 

8 avril 1946

Une loi nationalise les compagnies du gaz et de l'électricité qui deviennent GDF et EDF, administrées désormais en régies autonomes.

 

1947

Le château du Gai-Logis fait l'objet par l'architecte communal d'un projet de centre médico-légal.

Construction d'un balcon en façade de la mairie.

 

1948

La ville décide de prendre en charge l'entretien et le gardiennage du château VIAN situé sur la droite de la mairie ; son usage sera un foyer laïc (sans doute à cause de l'ambiance joyeuse qui y régnait il prit le surnom de "Gai Logis").

Le maire Paul Serelle sollicite l'aide financière d'entreprises pour participer au financement d'une colonie de vacances :

- la manufacture de caoutchouc Lick et Paramount offre 10 000 francs à la caisse des écoles

- l'entreprise de chaudronnerie industrielle Dambrun : 1 000 frs

- la manufacture de cuivrerie Vanhoeserlande 11 rue du Mal Joffre : 1 000 frs

- l'entreprise Deschiron : 5 000 frs.

Les grilles et la clôture du château Périac, transformé en mairie, sont démolies.

 

1949

Création de la Régie Autonome des Transports Parisiens.

C'est au "Gai logis", sur les restes d'un terrain désaffecté, que l'histoire du club de tennis Noiséen débute, initié par Raymond Creton et Clément Hubert.

 

1950

"Papa maman la bonne et moi" : Chanson paroles et musique de Robert Lamoureux où il chante "Dans notre jardin de Noisy-le-Grand"

 

***