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De l'an Mil à 1300

 

On pourra aussi consulter avec intérêt le site "Paris-Moyen-Âge".

 

1000

Tous les religieux et hommes d'église engageaient les gens à leur donner leurs biens pour obtenir la rémission de leurs péchés. Craignant une catastrophe, toute activité avait cessé.

 

1003

Clergé et noblesse proclament la paix de Dieu amorcée par le concile de Charroux.

 

1033

En voyant l'atroce famine qui s'abat sur le pays, à la veille de l'an 1033 (grêle et pluies continuelles avaient dévasté les vignes et détruit les récoltes, notamment en Bourgogne et vallée de la Loire) la population se trouva réduite au dénuement par le manque de vivres. Des cas de cannibalismes furent signalés.

 

1038

Le royaume est déchiré par les rapines, le brigandage, l'anarchie ; pour lutter contre ces maux, les prélats réunissent des assemblées pour le rétablissement de la paix.

 

1041

La trêve remplace la paix de Dieu (du mercredi soir au lundi matin, les guerres privées sont interdites).

 

1059

Le seigneur de Noisy, Milon 1er le Riche, (fils de Guérin Le Riche de Paris et souvent par abréviation la famille de Paris) est cité en 1047, avec son frère Ansoud. Sa disgrâce se place entre 1047 et 1059. Peut-être fut-elle motivée par son attitude durant la guerre entreprise par le roi Henri Ier contre Guillaume de Normandie et qui se termina par la défaite des Français à Mortain en 1055. La famille Le Riche de Paris avait des intérêts en Normandie ; il est possible que Milon ait voulu les ménager lors de la campagne de 1055, soit en n'y participant pas, soit en ne s'y comportant pas en fidèle vassal de la couronne de France.

La rigueur des droits féodaux envers le roi. À la suite d'une condamnation encourue par Milon pour crime de lèse-majesté, le roi Henri Ier, à la prière d'Imbert, évêque de Paris, l'exonéra d'une amende de 100 livres, moyennant l'abandon de la métairie des Champs, qu'il annexa à l'abbaye de Saint-Martin. La cession avait été consentie au roi par Ansoud III, frère du coupable, et les fils de celui-ci, Guérin II et Milon II ; elle fut consignée dans un diplôme de l'an 1060 au bas duquel Étienne, prévôt de Paris, apposa sa signature.

Le seigneur de Noisy, Milon Ier Le Riche, fut convaincu de forfaiture et ses terres confisquées par le roi Henri Ier, hormis les fiefs de Villeflix, de la Barre et de Normandie, qui se côtoyaient à Noisy.

 

1060

C'est la donation que le roi Henri Ier fit en l'an 1060 au monastère de Saint-Martin-des-Champs dont il fut fondateur, de ce Noisy, qualifié de "SUPER MATERNAM FLUVIUM CUM OMNIBUS REDDITIBUS TERRAE SILVAE ET REDIBITIONIBUS VINEARUM ATQUE PRATORUM". Cette charte spécifie en particulier un bois et des redevances sur les vignes et les prés.

Archambaud est le plus ancien maire de Noisy cité par le Liber Testamentorum. On voit figurer avec lui Gautier et Teudon qui lui succédèrent.

Gautier Walterius était en charge dès 1088 et est encore cité le 1er mai 1099 (n°XXIII).

Guérin Teudon, substitué à son frère dès 1106, fut remplacé par Dreux entre 1107 et 1116 (n°LXXVIII).

 

1079

Le premier acte est la charte datée de 1079 par laquelle le roi Philippe Ier, fils du roi Henri Ier, transfère la propriété de l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs aux moines de Cluny avec toutes les dépendances pour en avoir l'entière jouissance et la direction.

 

 

Registre criminel de la justice de Saint-Martin-des-Champs (1060 - 1674)

par Louis Tanon - Léon Willem éditeur - Paris 1877.

 

"La justice du prieuré de Saint-Martin-des-Champs. Les fourches patibulaires (à 4 piliers) au lieu dit "La Justice" pour les exécutions (Nota : elles se trouvaient sur le terrain occupé actuellement par l'école du Clos d'Ambert). Les fourches patibulaires se composaient de piliers hauts de plusieurs pieds et reliés entre eux par des poutres entrecroisées. À ces poutres étaient fixées des chaînes auxquelles on suspendait les condamnés.

L'échelle seigneuriale servant à l'exposition des coupables étaient dressée sur la place formée par la rencontre de la rue qui montait de la rue des Moulins à la Grande rue, et la roue à supplice était au pied de l'échelle. (La Grande rue s'est dénommée rue de l'Échelle, nom qu'elle a quitté pour celui de Montmarcel [actuellement Pierre Brossolette]). Les moines de Saint-Martin s'étaient établis sur le plateau, presque à la limite des bois, et dès leur arrivée ils avaient fait bâtir une chapelle dans leur couvent.

La mention relative à Pierre Vineron nous apprend qu'il fut trainé à Noisy "de la croix Madame Ysabeal parmi le haut chemin, et parmi les champs jusques aux fourches".

"Une truie qui avait dévoré un enfant dans la rue de Montmorency fut conduite à Noisy et brûlée pour ce fait au lieu ordinaire de la justice, c'est à dire sous les fourches".

On voit que la plupart des exécutions étaient faites à Noisy :

"Item, Belon, fille jadis Girart Feret, se pendi, à Noisi, si comme l'en li metoit sus, car l'en la trova morte en sa maison ; la gent Saint-Martin prindrent le cors et le porterent à Biauvoier, en la court Saint-Martin, et il demoura, iedit cors, deus jours ou trois, il ne pout estre prové que elle se fu mesfecte en riens, les gens Saint-Martin delivrerent le cors ès amis, et fust mis en la terre."

 

 

1089

Les moines de Saint-Martin s'étaient établis sur le plateau, presque à la limite des bois et, dès leur arrivée, ils avaient fait bâtir une chapelle dans leur couvent.

L'ancienne chapelle est à la nomination du prieur de Saint-Martin-des-Champs depuis la fin du XIème siècle. Geoffroy, évêque de Paris, donna à ce monastère l'autel de ce lieu ALTARE APUD VILLAM NOISIACUM du consentement d'Hugues, comte de Dammartin, qui le tenait des bienfaits de cet évêque, et de celui d'un nommé Garin à qui Hugues l'avait donné ; ce à quoi consentit Renaud de Chelles archidiacre de Brie qui en était titulaire.

 

 

Publications de la conférence des sociétés historiques du département de Seine-et-Oise.

LIBER TESTAMENTORUM SANCTI MARTINI DE CAMPIS.

Alphonse Picard et fils éditeurs - PARIS - 1905.

 

XCVI (fol. XLIIII) : Manassé de Pomponne, Ansoud, son fils aîné, et ses autres fils renoncent à leurs revendications sur l'autel de Noisy.

 

C (fol. XLIIII) : Ansoud, fils de Fouquin, renonce à ses revendications sur le bois de Saint-Martin.

 

1095

À Clermont, la ville des 54 églises, le concile s'achève.

Le 27 novembre, le pape Urbain II décide d'organiser un pèlerinage armé pour libérer l'église de Dieu et ses pèlerins ; les soldats du christ porteront le signe de la croix. Ce sera la 1ère croisade.

On note le voisinage immédiat (à Neuilly-sur-Marne) du "vénérable Foulques".

 

1096

L'autel de Noisy fut confirmé à Saint-Martin par le pape Urbain II.

 

3 novembre 1096

Eudes Hérisson, seigneur de Neuilly, cède aux moines un emplacement sur les bords de Marne pour construire deux moulins à eau.

 

 

DE SILVA FULCHRADI. III (fol. II)

Fouchard donne aux moines de Cluny, installés à Saint-Martin, la forêt allodiale qu'il possède à Noisy :

"Notum fieri volumus Xristi fidelibus futuris et presentibus quod Fulchradus dedit aecclesiae Sancti Martini de Campis.Cluniacensibus seilicet monachis, silvam quam apud Nuisiacum in alodio possidebat, ita liberam sicut et ipse tenuerat. Hoe vero testantur factum, in communi Sancti Martini aeclesia qui adfuerunt, quorum nomina hae sunt : Amalricus filius Rotberti Orbati ; Ingelbertus negociator ; Herembertus faber ; Johannes faber, Waltherius Siehardus, Balduinus de Cellis, Helgotus servus Sancti Martini, Bernardus filius Eve, Ansoldus filius Rotberti de Ivri."

 

 

1097

La bulle du pape Urbain II en faveur de ce monastère lui confirme entre autres biens NUCCIUM MAGNUM.

 

1101

Ode, évêque de Paris, reconnaît devant le prieur Guillaume que la forêt appartient à l'abbaye de Saint-Martin.

 

1104

Ansoud de Bry, fils de Fouquin, renonce à ses revendications sur le bois Saint-Martin à Noisy.

 

1105

Warinus de Villaflui est cité parmi les témoins de la renonciation de Dreux de Clacy à ses droits sur la voirie de Gournay au profit du prieur.

 

1106

Ansoud de Bry renonce à ses revendications sur la forêt de Noisy.

 

1107

Dreux est le 4ème maire de Noisy-le-Grand cité dans le Liber Testamentorum ; il succéda à Teudon, frère de Gautier, et la notice LXXXVIII montre qu'il était en fonction après 1107.

 

1107 - 1108

L'origine des foires remonte sans doute à Louis VI, qui se fit le patron des chaumières, le libérateur des grandes routes, le rénovateur de l'agriculture et le protecteur des marchands.

Dans sa "Vie de Louis VI le Gros", le moine Suger raconte souvent les conflits qui opposent ce roi à ses vassaux :

"Château de Gournay : Hugues de Pomponne, vaillant chevalier, châtelain de Gournay, château situé sur les bords de Marne, s'était saisi à l'improviste sur une route royale de chevaux appartenant à des marchands et les avait amenés à Gournay. Cette outrageante présomption mit Louis hors de lui. Il assemble un ost, et met le siège devant le château."

 

Cinq jours après les funérailles de son père le roi Philippe (29 juillet 1108), Louis VI se fit couronner à Orléans et non à Reims comme il en était l'usage. Des factions, Montfort aidé par de Rochefort, préparaient des troubles et des révoltes. Louis avait hâte de poursuivre contre les perturbateurs la guerre d'extermination qu'il avait entreprise. Avec lui la France se relevait de l'abjection où l'avaient tenue les rois fainéants de la 3ème race.

 

1111

Confirmation de la donation.

Le diplôme du roi Louis VI remis à l'abbaye se sert des mêmes expressions que la charte du roi Henri : la mise en communauté, et confirme la charte de donation de la forêt de Noisy aux religieux de Saint-Martin ainsi qu'un certain nombre de choses marquant l'existence d'une commune : le sceau (privilège des personnes morales), l'hôtel de ville (où la charte attestant l'existence de la commune est conservée dans un coffre), l'arche, enfin le beffroi où sonne la cloche, symbole de la vie civique.

 

1122

Il y avait une chapelle qui fut donnée aux moines de Saint-Martin au droit du pont Chennel, pont de Chétivet ; ce coin de terre désigné sous le nom latin de Caenoilium, dont le français est bien Chennel.

 

 

1130 - 1140

A Noisy, les moines firent bâtir un clocher adossé à la chapelle primitive, librement inspiré de leur chapelle mère de Paris.

 

1134

Les religieuses de l'abbaye de Montmartre s'établirent vers 1134, avec l'autorisation du roi et sur les biens qui appartenaient au prieuré de Saint-Martin-des-Champs ; elles eurent dès le commencement du XVIème siècle un grand manoir à Noisy, touchant à l'église, lequel leur servait de maison de plaisance. Elles vendirent à la fin du XVIème siècle ces biens pour réparer leur couvent qui avait été endommagé par Henri IV.

 

1135

Le prieur Hugues Ier acheta la gruerie de Noisy ; sans doute y avait-il alors sur le territoire plus de bois qu'il n'y en a aujourd'hui. Il y en avait encore du temps de Saint Louis assez considérablement pour qu'on lui donna le nom de forêt.

 

1137

Confirmation de la donation faite au monastère de Saint-Martin-des-Champs du bourg de Noisy-sur-Marne et ses revenus en terres, bois, vignes, prés, fontaines, revenus du fleuve ainsi que les habitants aliénés à la seigneurie.

Un diplôme du roi Louis VII le Jeune ajoute deux mots au nom de Noisy à ceux des rois précédents : Noisy Aqua Maternae.

Une charte de Louis VII accorde au prieur de Saint-Martin-des-Champs, la justice sur les hôtes de Noisy.

 

1140 - 1150

Edification par les moines de Saint-Martin du bas côté sud de l'église.

C'était l'époque où l'on bâtissait des églises ; les moines voulaient que l'église à bâtir fut proche de l'ancien cimetière mérovingien sis au lieu-dit le Martroit, se trouvant en encoignure avant la descente vers la chapelle. Suite à l'opposition des propriétaires locaux, ils furent contraints d'abandonner ce lieu pour l'emplacement de la chapelle primitive se trouvant alors au milieu de la presque totalité des habitations des paysans d'alors, autour de ce qui avait été la Villa Regia des rois mérovingiens et le long du chemin qui s'en allait vers Bry en suivant le milieu de la plaine.

 

1150

Confirmation donnée par l'évêque Thibaud sur la nomination à l'autel de la vieille chapelle, le revenu en était alors de 14 livres.

 

1165

Grande charte rédigée sur parchemin en latin : Galeran II, comte de Gournay, énumère les donations faites au prieuré de Gournay, dépendant de Saint-Martin-des-Champs (excellente traduction de ce parchemin établie par Madame Denise Rousseau et disponible à la Médiathèque Michel Simon).

 

1166

Gautier, prieur de Saint-Martin-des-Champs, acquiert du chevalier Pierre de Clacy la maison et la vigne qu'il possède "sub monasterio Nusiaci magni".

 

1170

On trouve un seigneur de Villefluys, nommé Garinus ; il servit de témoin dans un acte sur Jossigny pour une donation de biens par Agnès de Meulan.

 

1170

Le bois de Saint-Martin n'étant pas entretenu par les religieux, l'avouerie leur sera retirée et confiée au seigneur de Gournay Amaury Ier de Meulan.

 

1ernovembre 1179

Philippe Auguste est sacré roi à Reims ; ce sera le 1er monarque roi de France "Rex Franciae" et non plus roi des Francs "Rex Francorum".

1182 - 1183

Le seigneur de Gournay Amaury II dut renoncer, devant la reine mère Alix de Champagne, aux droits qu'il revendiquait sur la forêt de Noisy de prélever du bois pour l'entretien du pont de Gournay.

 

1190

La IVème croisade est prêchée par le pape Innocent III et par le prêtre Foulques de Neuilly.

Les moines de Saint-Martin poursuivent les travaux sur l'église Saint-Sulpice.

Roger de Meulan, seigneur de la Queue-en-Brie, s'accorde avec le prieur Robert au sujet d'un bois voisin de Noisy dont il assume la garde et dont les produits sont à partager entre lui et le prieuré de Marolles.

 

1200

Sur le bas côté nord de l'église, 3 travées romanes succèdent à 4 travées voûtées d'ogives ; côté nef les voûtes reposent sur 4 piliers circulaires à base octogonale.

 

1204

Un pré est mentionné comme appartenant aux chevaliers du Temple.

"Les Templiers y possédaient du bien au XIIIème siècle car il est fait mention d'une charte du Grand Maître de leurs maisons en France, nommé André de Coloors".

 

1206

Simon, seigneur de Bry, chevalier, et sa femme vendent pour le prix de 120 livres parisis aux moines de Saint-Martin-des-Champs le port et le finage qu'ils avaient sur la rivière de Marne depuis le pont de Gournay jusqu'à la terre de Bry. Cette acquisition fut approuvée par Odon, évêque de Paris.

 

1207 - 1208

Herbert, prieur de Gournay, concède au cens de 6 deniers l'arpent : 30 arpents de terre du Bois Raimond à "Willeimo militi de Villefluis".

 

1220 - 1245

Au sud du chœur de l'église est construite la chapelle de la Vierge.

Le roi Louis IX porte des coups terribles à la féodalité : en supprimant le droit de guerres privées, et en plaçant près des seigneurs qui siégeaient dans les tribunaux, des hommes de loi ou légistes.

 

1243

Jean et Pierre de Villiers, écuyers, vendent à Saint-Martin-des-Champs : 10 arpents de terres avec haies, sises à Noisy, juste à côté du couvent près le bois de la Forestelle.

 

13 février 1244

Enquêtes faites à la requête de l'abbé de Cluny des cures du diocèse de Paris : "NOISIACUM, desservant : Nicolas, produits déclarés : 25 livres.

 

1245

Les moines de Saint-Martin continuent les travaux de l'église par le chœur et la chapelle de la Vierge.

 

27 novembre 1252

A Melun, Blanche de Castille rend le dernier soupir. Un de ses derniers actes a été en faveur des paysans d'Île-de-France que leurs maîtres, les chanoines de Paris, poursuivaient et jetaient en prison, faute de paiement des redevances dues ; elle avait obligé les chanoines à renoncer à leurs prétentions.

 

1257

Le prieuré de Saint-Martin était en pleine possession de la justice de Noisy-le-Grand suivant un arrêt de 1257 consacrant ce droit, au profit du prieuré, contre le prévôt de Paris.

 

2 février 1257

Un arrêt du parlement reconnait des droits d'usage sur les terres vagues (frischiis) sises à Noisy aux religieuses de l'abbaye de Footel (Malnoue) à l'abbaye de Saint-Antoine de Paris, aux habitants de Noisy et repousse les prétentions de l'Hôtel-Dieu de Paris, des habitants de Malnoue, Villiers, et Champs.

 

juin 1258

Amalric de la Queue, homme d'armes, fils du défunt Amalric de Meulan, chevalier ci-devant seigneur de la Queue, rendit hommage à Evrard de Grez, prieur de Saint-Martin, pour le quart du prix de vente de la forêt de Noisy, dans le parloir devant la chambre des Baillis.

 

13 décembre 1258

Arrêt du Parlement sur la demande de rétablissement des fourches patibulaires.

Le conseil du roi donne raison aux religieux de Saint-Martin-des-Champs contre le prévôt de Paris quant à l'exercice de la justice de Noisy. Les moines font ériger des fourches patibulaires à l'angle du chemin de Villiers et du Pavé Neuf, mais le prévôt de Paris les fait abattre, les moines font alors appel.

 

1262

Devant l'official de l'archidiacre de Paris, Pierre de la Brosse (favori du roi Philippe III le Hardi) et Erembour, sa femme, rendent à Johanni de Villefluis, écuyer, et à Eudeline, sa femme, un terrain à Noisy.

 

1270

Le roi Philippe III le Hardi durant son règne affaiblit les communes ; il voyait dans leur indépendance une menace pour l'unité du royaume : elles furent transformées en villes royales.

 

septembre 1270

Gérard Flameng, sergent du roi de Sicile, et sa femme Marguerite fille de la concierge de l'hôtel du roi, achètent d'Agnès veuve de Gautier dit de Beauvoir, des terres à Noisy aux lieux dits "le petit chemin" et "Fresnay".

 

1275

Le roi de France Philippe le Hardi prit une ordonnance pour la protection de la vigne et du bon vin.

 

1280

Une inondation de la Seine rompit les ponts.

 

 

Archives de la France Monastique (vol IV - p. 135).

Les dépendances de l'abbaye de Saint-Germain des Prés

par Dom Pierre ANGER. Libraire Veuve POUSSIELGUE - PARIS - 1907.

 

Juillet 1284

Par acte devant Gilles de Compiègne, garde de la prévôté de Paris, Jean de la Ruelle, écuyer de Noisy-le-Grand, et Jeanne, sa femme, vendirent à frère Eude, prieur de Villeneuve Saint-Georges, plusieurs héritages pour la somme de 48 livres parisis.

 

1299

Le prieur de Saint-Martin se rend acquéreur de 4 arpents de pré, pour 60 livres, plus une autre pièce de 6 arpents, pour 90 livres.

 

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